Rivanistiquement

François Legrand parle.

La lumière

Être peintre, c'est avoir appris à regarder . Les formes et les couleurs se dégagent de tout ce que l'on regarde comme abstractions. La lumière fait office de révélateur. Rien qu'en suivant son ordonnance, je transpose le volume. Un ton foncé près d'un clair crée aussitôt un effet de relief. C'est aussi simple que cela et paradoxalement si complexe à mettre en place qu'une vie suffit à peine à comprendre le processus de la peinture.

 

Les touches

On en revient toujours à cette fondamentale de la peinture: une touche est à la fois une forme et une couleur déterminées. Au sein de chaque élément, toujours travaillé en lien avec l'ensemble, les touches correspondent à un rythme précis. Le peintre n'a pas à imiter la nature mais à trouver son équivalent pictural. Comme je l'estime nécessaire, leur orientation contredit la forme et ne suit pas le contour de l'objet.

 

La gamme colorée

Elle s'élabore avant de commencer à peindre. Elle fixe les bases d'harmonies du tableau. J'y  passe le temps  qu'il faut, toujours um moment de délectation car il suffit d'une once de couleur nouvelle pour obtenir un mélange plus subtil à l'oeil/ Il en résulte une dizaine de teintes que j'ajuste jusqu'à satisfaction. Conseil: je le fépète à qui veut l'entendre, un couteau à palette n'est pas un couteau à peindre. Munissez-vous du bon outil!



30/03/2006
4 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 14 autres membres